Christie Morreale | En action
Vice-Présidente du Gouvernement wallon, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des Femmes
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Rapport accablant du Conseil Supérieur de la Santé sur les néonicotinoïdes

Ces pesticides tueurs d’abeilles ont un impact négatif sur l’environnement, sur nos écosystèmes et sur la santé humaine. Le Conseil Supérieur de la Santé vient de le confirmer dans son nouveau rapport que vous pouvez consulter ici: http://goo.gl/a1dYp3

 

 

En 2014, un comité scientifique international a publié une analyse approfondie des effets de ces pesticides sur les écosystèmes intitulée WIA, acronyme de Worldwide Integrated Assessment. C’est cette analyse qui est aujourd’hui validée par le Conseil Supérieur de la Santé, qui reconnait à son tour « des signes d’alerte importants ».

Outre ces effets sur l’environnement, il est également confirmé que ces insecticides sont neurotoxiques, génotoxiques, perturbateurs endocrinien, voire même, cancérigènes. Dès lors, « le Conseil réitère sa préoccupation concernant les effets des expositions chroniques découlant de l’utilisation massive de ces pesticides. »

Depuis des mois, le groupe socialiste du Parlement de Wallonie demande que ces pesticides soient définitivement interdits en Europe. Déjà en juillet 2015, je déposais une proposition de résolution en ce sens (à consulter: https://goo.gl/PMypD9). Une fois encore et à la lecture des nouveaux éléments dont nous disposons, nous invitons Monsieur Willy Borsus, à prendre une position ferme. Dans le cas contraire, il mettrait une nouvelle fois en danger la santé de nos concitoyens.

La Région Wallonne peut également agir à son échelle, comme la Région bruxelloise l’a fait il y a quelques jours, en prenant un arrêté pour interdire ces produits sur son territoire. Les Ministres Wallons de l’agriculture et de l’environnement doivent maintenant réagir. Il faut également prévoir le financement d’un véritable centre d’expertise public, indépendant, capable de trouver des alternatives viables pour nos agriculteurs, qui sont les premières victimes de ces produits.

Aujourd’hui, nous disposons d’une preuve supplémentaire du danger que peuvent représenter ces produits. Ceci nous conforte dans notre position : il est nécessaire de trouver des alternatives, non-nocives, pour notre agriculture. Protégeons notre environnement, notre santé, en interdisant les néonicotinoïdes.

 

Le glyphosate interdit en Wallonie

 

Communiqué de presse

 

Le Groupe PS, dépositaire du texte, se félicite de cette décision du Parlement !

Le Parlement de Wallonie a voté ce mercredi 22 juin, en séance plénière, l’interdiction en Wallonie de l’utilisation des produits contenant du glyphosate. Un texte qui place notre Région dans le camp des régions qui résistent aux pressions des multinationales et qui légifèrent en fonction de l’intérêt général et du bien commun!

De quoi parle-t-on ? De la substance présente dans l’herbicide le plus utilisé dans le monde et qualifiée de « cancérogène probable » par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Le glyphosate est une substance active que l’on retrouve dans plus de 93 produits commerciaux agréés en Belgique, dont le bien connu Roundup de Monsanto. Son usage est particulièrement répandu, aussi bien chez les professionnels que chez les particuliers. Chaque année, pas moins de 630.000 kilos sont mis sur le marché belge ! Cela a augmenté fortement au cours des dernières années, passant ainsi de 383.000 à 630.000 kg. Soit + de 40% de glyphosate, en plus, en Belgique !

Sur la question du glyphosate utilisé en agriculture ou par des jardiniers professionnels, les agriculteurs et les professionnels sont les premières victimes des pesticides. Exposés quotidiennement à des doses importantes, ils peuvent développer des maladies graves, notamment des cancers, Parkinson ou des maladies neurologiques. La France reconnaît d’ailleurs la maladie de Parkinson comme une maladie professionnelle agricole à cause de l’exposition aux pesticides. En Wallonie, ils sont de plus en plus nombreux à réaliser un virage en passant de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture intégrée ou biologique. Il faut saluer et les encourager à aller dans cette voie avec le défi de gagner mieux leur vie.

Pour le Groupe PS, il est indispensable de les protéger tous, de les soutenir en favorisant cette transition et l’échange de bonnes pratiques entre eux. Les rassurer dans cette démarche et les accompagner véritablement en élaborant une politique publique de diminution des produits phytopharmaceutiques tout en encourageant l’utilisation d’alternatives à ces produits. Pour ce faire, il convient de mandater des scientifiques qui seront chargés de mener des investigations en ce sens.

« Ce que nous demandons aujourd’hui, à travers ce vote, c’est de protéger les professionnels et les particuliers ayant recours à ces produits, de protéger la population en général mais aussi l’environnement. De donner un signal clair à la Commission européenne, au Gouvernement fédéral et à la société civile d’utiliser tous les leviers dont nous disposons en Wallonie pour prendre notre part de responsabilité », souligne la députée Christie Morreale.

Le glyphosate, c’est la partie visible de l’iceberg… Néanmoins, un iceberg c’est 10% de partie visible et surtout 90% de partie invisible: les NEONICOTINOIDES. C’est à cela que le Groupe PS va désormais s’atteler avec pugnacité et en ayant conscience des enjeux pour la santé humaine, animale, la biodiversité et nos modes de production. Pour ce faire, la députée Christie Morreale redéposera un texte en ce sens au Parlement.

Pour un meilleur financement des associations qui viennent en aide aux victimes de violences!

 

Les violences faites aux femmes (physiques et/ou sexuelles) sont malheureusement toujours d’actualité…

Selon le premier état des lieux des violences faites aux femmes en Wallonie, 28.000 femmes, en janvier 2015, déclaraient avoir subi des violences physiques et/ou sexuelles au cours des douze derniers mois

Ces victimes ont besoin d’être soutenues, d’être accompagnées et ce, tant sur le plan psychosocial que juridique. Les associations qui oeuvrent dans ce secteur jouent un rôle essentiel. C’est pourquoi il convient de pérenniser le financement des services ambulatoires d’accompagnement des victimes de violences familiales et de leur entourage.

C’est en ce sens que j’ai déposé une proposition de décret au Parlement de Wallonie.

Pour en savoir plus sur cette proposition: https://goo.gl/0wZMue

Un avis? Cliquez sur « Je donne mon avis« 

Transports en commun comme dans la rue: faire bouger les lignes sur les comportements inappropriés subis par les femmes/filles

Hier encore, l’association d’usagers de transport française publiait une étude relative au harcèlement dans les transports en commun, qui démontre une nouvelle fois l’ampleur du phénomène. Je souhaite également que ce type d’enquête soit réalisé en Région Wallonne, pour que l’on dispose de données concrètes.
Si les chiffres dévoilés dans le Parisien ne sont pas surprenants, ne reflétant qu’une petite partie de la réalité quotidienne vécue par les jeunes filles et les femmes dans notre société profondément patriarcale, il n’en reste pas moins qu’ils sont choquants.
On y apprend notamment que 34% des femmes utilisent un autre mode de transport de peur de subir insultes, comportements inappropriés, harcèlement ou agressions. Les femmes doivent utiliser les transports en commun si elles le veulent, au même titre que les hommes. Les transports en commun sont publics, ils doivent être accessibles à tous, sans que l’on ne craigne être victime de harcèlement.
Les phénomènes d’évitements qui englobent, par exemple, le fait de ne pas utiliser les transports à certaines plages horaires, de s’habiller différemment, de ne pas prendre certaines lignes, … Ces phénomènes conscients ou inconscients (on ne se rend pas toujours compte qu’on adapte son comportement) sont inacceptables car ce n’est pas aux victimes à s’adapter mais aux agresseurs de cesser leurs agissements.
Pour contrer les comportements sexistes, il faut nécessairement encourager une attitude collective de refus de ce type de comportements ! Or, aujourd’hui, quand on voit que 89% des agressions ne provoquent aucune réaction, il faut aussi s’interroger.
La banalisation peut elle-même provoquer des stratégies d’évitement : si on voit quelqu’un se faire agresser mais que l’on ne réagit pas, la victime aura tendance à s’interroger et se considérer comme responsable de la situation. Il est fondamental de rétablir la norme, qui est que l’espace public appartient à tout le monde et que chacun a le droit de s’y sentir en sécurité !
Il apparaît nécessaire de travailler depuis les prémisses de l’éducation sur les questions d’égalité, et sur l’ensemble du cursus scolaire, comme dans les maisons et organisations de jeunes.
Il faut aussi lancer des campagnes de communication sur le sujet, dans les bus, les écoles, les bars, les centres commerciaux.
L’enjeu est de redéfinir des moyens de communication entre les hommes et les femmes qui devraient se baser sur le respect mutuel de chacun.

Vers l’interdiction du glyphosate en Wallonie !

 

Alors que la Commission européenne a une nouvelle fois reporté le vote sur la prolongation de l’autorisation du glyphosate, la Wallonie, elle, avance ! Ce lundi 6 juin, ma proposition de résolution a été votée (PS-CDH-Ecolo) en commission de l’environnement du Parlement de Wallonie. Celle-ci vise à définir une stratégie de suppression du glyphosate sur le territoire wallon.

Le glyphosate est la substance active présente dans plusieurs herbicides, dont le célèbre Roundup de Monsanto. Au-delà des effets néfastes sur l’environnement, cette substance a été classée parmi les « cancérogènes probables » par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) !

« Il est anormal que des produits potentiellement dangereux pour la santé se retrouvent en tête des rayons de magasins. Les particuliers sont souvent mal informés et, dès lors, n’utilisent pas ces produits de manière adéquate… Ce qui augmente les risques pour leur santé ».

Aussi, selon le principe de précaution, il faut purement et simplement interdire l’utilisation de tout herbicide contenant du glyphosate sur le sol wallon. Une interdiction qui concerne, dans un premier temps, les particuliers et les pouvoirs publics. Pour l’usage professionnel, il s’agit de s’engager dans une réduction drastique de l’usage du glyphosate pour, à terme, ne plus y avoir recours.

« Interdire, oui, car il en va de la santé des citoyens mais cela ne doit pas se faire sans informer largement la population, ni sans développer des alternatives moins nocives. Il convient donc de mandater des scientifiques qui seront chargés de mener des investigations en ce sens ».

Ladite proposition sera soumise au vote du Parlement de Wallonie dans quinze jours.

Pour en savoir plus, voici le lien vers la proposition de résolution: http://goo.gl/vCqAdG

Pour une meilleure prise en charge du vieillissement des personnes présentant un handicap mental

Le vieillissement des personnes en situation de handicap représente un nouveau défi auquel la Wallonie doit se préparer afin d’assurer l’autonomie et l’épanouissement de ces personnes. J’ai donc co-signé une proposition de résolution, initiée par ma collègue Véronique Bonni, qui invite le Gouvernement wallon à mieux appréhender le vieillissement des personnes handicapées.

Considérant qu’aujourd’hui l’espérance de vie pour les personnes présentant un handicap mental est plus longue dans notre société

Considérant que le Gouvernement de Wallonie s’engage à développer une réelle inclusion des personnes handicapées et ce, tout au long de leur vie en répondant le mieux possible aux besoins des familles

Considérant la Déclaration de politique régionale 2014-2019 dans laquelle le Gouvernement wallon s’engage à intégrer la spécificité du handicap dans ses politiques

Considérant que consciente de l’importance du phénomène, l’Agence wallonne pour l’intégration de la personne handicapée (AWIPH) avait entamé une réflexion sur le vieillissement des personnes présentant un handicap mental

Considérant que malgré cette réflexion, l’attention nécessaire ne semble pas apportée à la situation et que tant l’entourage des personnes présentant un handicap mental que les institutions spécialisées semblent démunis

Considérant que toutes les personnes présentant un handicap mental devraient avoir droit à une fin de vie la plus qualitative possible

Considérant la mise en place de l’assurance autonomie à partir du 1er janvier 2017 afin de renforcer l’aide et les soins à domicile pour les personnes reconnues dépendantes

Considérant que la Wallonie est partie prenante à la Convention des Nations-Unies relative aux droits des personnes handicapées

Considérant le rapport du Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, M. Nils Muiznieks, publié le 28 janvier 2015, dans lequel plusieurs recommandations sont formulées en matière de respect des droits des personnes présentant un handicap

Considérant l’importance de favoriser l’inclusion et l’autonomie des personnes en situation de handicap

A travers cette proposition de résolution, nous demandons au Gouvernement wallon:

1. d’entamer une réflexion plurielle sur les réalités du vieillissement des personnes présentant un handicap mental

2. de renforcer les aides visant à soutenir tant physiquement que moralement les familles des enfants présentant un handicap prenant de l’âge

3. d’étudier la possibilité de renforcer le maintien à domicile et l’autonomisation des personnes présentant un handicap mental dans l’optique d’une inclusion active de ce public au sein de la société

4. de stimuler, en concertation avec le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la formation des acteurs de la santé aux réalités des personnes en situation de handicap et vieillissantes, avec une attention particulière pour les personnes présentant un handicap mental

5. de renforcer les services de proximité afin qu’ils puissent développer de nouveaux métiers qui assurent l’accompagnement des personnes présentant un handicap mental afin de leur assurer une vie autonome et la liberté d’entrer ou non dans une institution

6. d’inciter les institutions spécialisées à adapter leur structure autant que possible afin d’assurer une continuité dans l’accueil des personnes en situation de handicap et vieillissantes avec une attention particulière pour les personnes présentant un handicap mental

7. de développer la création d’espaces de vie privatifs facilitant la vie autonome au sein des structures d’accueil pour personnes présentant un handicap mental

8. de poursuivre les efforts entrepris afin d’offrir et de créer des hébergements adaptés aux personnes en situation de handicap mental et accessibles financièrement

9. d’encourager des initiatives innovantes et des expériences pilotes en matière d’accueil et d’accompagnement des personnes présentant un handicap mental vieillissantes afin de garantir leur autonomie et leur épanouissement personnel

10. de renforcer les structures permettant un répit afin d’aider les familles et personnes en situation de handicap à prendre du recul par rapport à leur milieu de vie habituel

 

Pour une meilleure prise en charge des enfants à besoins spécifiques, dans l’enseignement ordinaire

 

A l’heure actuelle, bon nombre d’enfants présentant des troubles d’apprentissage/du comportement ou un profil à haut potentiel souffrent d’un manque de prise en compte de leurs besoins spécifiques. Il est établi que ces enfants rencontrent des difficultés au niveau des apprentissages fondamentaux, notamment au moment de leur entrée en primaire.

Il est donc essentiel qu’ils puissent bénéficier d’aménagements raisonnables (d’ordre matériel, pédagogique, méthodologique, organisationnel) afin que leur scolarité puisse se dérouler dans de bonnes conditions.

C’est pourquoi j’ai co-signé, notamment avec mes collègues Bonni et Vandorpe, une proposition de décret relative à l’accueil et à l’accompagnement, dans l’enseignement ordinaire obligatoire, des élèves présentant des besoins spécifiques.

Pour tout savoir sur cette proposition, voici le lien: http://archive.pfwb.be/1000000020380c9

 

Vers l’interdiction du glyphosate (herbicide) en Wallonie?

 

Ma proposition visant à définir une stratégie de suppression du glyphosate en Wallonie a été prise en considération ce mercredi 11 mai, en plénière, au parlement de Wallonie. Proposition à laquelle se sont associés le Cdh et Ecolo.

Le glyphosate est la substance active présente dans plusieurs herbicides, dont le Roundup. Il s’avère qu’elle a des effets néfastes sur la santé des hommes et animaux ainsi que sur l’environnement, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) l’ayant classée comme « cancérogène probable »!

Aussi, il est demandé au Gouvernement wallon d’interdire l’utilisation, par les particuliers et les pouvoirs publics, de tout herbicide contenant du glyphosate sur le territoire de la Wallonie. Pour l’usage professionnel, il s’agit de s’engager dans une réduction drastique de l’usage du glyphosate pour, à terme, ne plus y avoir recours grâce au développement de pratiques alternatives à l’usage de produits phytosanitaires.

Pour tout savoir, voici le lien vers la proposition: http://goo.gl/vCqAdG

En tant que citoyen(ne), n’hésitez pas à DONNER VOTRE AVIS

Non au CETA!

La commission des Affaires générales du Parlement de Wallonie a adopté la proposition de résolution PS-CDH-Ecolo visant à refuser d’octroyer les pleins pouvoirs au Gouvernement fédéral pour signer le traité de libre-échange UE-Canada (CETA).

Le Groupe PS se réjouit de ce geste fort. En effet, ce projet de traité, vu comme étant le petit frère du TTIP (traité de libre-échange entre l’UE et les Etats-Unis) est un danger pour nos services publics ( que ce traité entend libéraliser), nos acquis sociaux et environnementaux !

Dans notre proposition de résolution, nous fixons des balises qui sont le reflet des auditions d’experts qui ont été réalisées en commission. Nous voulons des garanties au niveau social et environnemental, en terme de transparence ou encore sur le droit des états à légiférer.

Le texte sera soumis au vote, ce mercredi, en séance plénière du Parlement de Wallonie.

 

Un train par heure, c’est trop peu!

 

 

Depuis le dernier plan de transport de la SNCB, le nombre de trains qui s’arrêtent sur notre commune a diminué, passant de 2 à 1 par heure.

Un train par heure, c’est le rythme qui casse la machine! C’est trop peu pour maintenir un bon flux d’usagers et, dès lors, cela incite les habitants d’Esneux-Tilff à se déplacer jusqu’à la gare de Liège-Guillemins alors que le tunnel sous Cointe est complètement saturé. 40 min de voiture jusqu’à la gare, c’est quasi autant de temps que le trajet Liège-Bruxelles (entre 54 et 60 min)…

Bref, si on veut travailler sur la mobilité et maintenir des services publics dans les communes périphériques, il est nécessaire de réclamer le retour à 2 arrêts par heure sur notre commune, dans le cadre du plan de transport en négociation.