DH Liège 3 avril 2015
Je me réjouis d’apprendre dans un article de presse (La Dernière Heure/2 mars 2015) qu’une table ronde s’est tenue entre Madame la ministre de l’Education et les représentants des associations de parents, des services spécialisés, des écoles et des pouvoirs organisateurs.
A l’ordre du jour de cette rencontre, la question de la prise en charge des enfants atteints d’autisme suite à la médiatisation de l’affaire Ciman. Pour rappel, ce footballeur a décidé de quitter la Belgique afin que son enfant, atteint d’autisme, soit pris en charge au Canada.
En Fédération Wallonie-Bruxelles, on estime que ce trouble touche plus de 11.000 jeunes âgés entre 3 et 24 ans.
Le PS réclame :
Dans son article « Plus d’échevines, moins d’échevins » paru ce 25 février, Eric Deffet, journaliste au Soir, qualifie de « plutôt rare » le duo que constituent, à Esneux (commune de la région liégeoise), Christie Morreale (PS) en tant que première échevine (empêchée) et Laura Iker (MR) comme bourgmestre. Le paysage politique y est d’autant plus atypique que les quatre leaders des quatre formations représentées au conseil communal sont des femmes ! Soit Christie Morreale (PS), Laura Iker (MR), Marie-Dominique Simonet (Cdh) et Anne Dister (Ecolo).
« Grâce à l’instauration de la mixité et l’obligation d’assurer une représentation des deux sexes aux deux premières places (décret Courard), la proportion de femmes élues a augmenté dans les communes », souligne avec satisfaction Christie Morreale, députée wallonne. « Personnellement, je ne suis pas opposée au fait qu’on essaie de la faire progresser là où c’est possible sans, bien sûr, remettre en cause les résultats des urnes. En effet, il ne faudrait pas arriver à devoir désigner des personnes se trouvant en bas de liste sous prétexte de respecter ce principe de mixité ».
Et d’ajouter que l’obligation d‘organiser la tirette (une femme, un homme, une femme… ou l’inverse) sur les listes pour les élections communales de 2018 devrait contribuer à accroître la proportion de femmes au sein des exécutifs locaux.
« Je pense néanmoins qu’il est crucial que l’on mette davantage en évidence l’engagement politique des femmes, au niveau local, dans les médias », poursuit la députée. « De manière générale, il faut pouvoir se remettre en question au niveau de l’organisation des réunions de manière, notamment, à ne pas les multiplier et ainsi faire en sorte d’assurer un meilleur équilibre, pour tout un chacun, entre vie politique et vie privée ».