Christie Morreale | En action
Vice-Présidente du Gouvernement wallon, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des Femmes
18
archive,paged,category,category-en-action,category-18,paged-4,category-paged-4,theme-stockholm,qode-social-login-1.0.2,qode-restaurant-1.0,woocommerce-no-js,ajax_fade,page_not_loaded,,select-theme-ver-4.7,vertical_menu_enabled, vertical_menu_transparency vertical_menu_transparency_on,wpb-js-composer js-comp-ver-5.7,vc_responsive

Collecte des déchets pesticides

Alors que cela fait des mois que je vous encourage à ne plus utiliser des pesticides dans votre jardin, voici une initiative que vous peut-être vous faire passer le cap!

En effet, à l’occasion du printemps sans pesticide (du 20 mars au 20 juin), la commune d’Esneux vous encourage à vous débarrasser de vos bidons, emballages, bonbonnes, … En effet, il est interdit de jeter les déchets de pesticides ou leur emballage dans la nature ou de les brûler à l’air libre.

Ne jetez jamais ces produits à la poubelle ! Ne les videz surtout pas dans l’évier et encore moins dans la rigole, les égouts ou les avaloirs. Les stations d’épuration ne traitent qu’une partie de ces polluants qui se retrouveront immanquablement dans l’environnement.
Que ce soit pour les emballages vides ou pour vous débarrasser des vieux pesticides qui encombrent votre garage, les parcs à conteneurs accueillent toute l’année ces déchets dangereux dans la catégorie DSM « Déchets spéciaux des ménages ». Demandez conseil aux préposés. Ils sont donc LA solution.
Peut-on se passer des pesticides ? Oui, bien sûr ! Un jardin au naturel, c’est avant tout un jardin plein de vie, entretenu en respectant quelques principes de base où la chimie et les produits phytopharmaceutiques n’ont pas leur place.
Pour vous aider dans vos démarches, Intradel vous propose deux documents disponibles au service environnement de la commune et téléchargeable sur le site internet d’Intradel :
  • Une brochure « Moins de pesticides » qui reprend une série de conseils pour que votre jardin redevienne un espace 100% naturel
  • Un dépliant « La recette du jardin raisonnable » qui vous apprend comment préparer des potions magiques à base de plantes à l’efficacité redoutable.

 

Plus d’infos: http://www.esneux.be/site/outils/agenda/?ref_actu=2232

Intégration scolaire des enfants atteints d’un handicap

Il y a quelques jours, nous apprenions que l’ASBL Inclusion déposait plainte contre la FWB auprès du Comité européen des droits sociaux. En cause ? Le manque d’inclusion des enfants porteurs d’une déficience intellectuelle dans les établissements d’enseignement ordinaire.

Cet après-midi, en séance plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, j’ai interrogé Madame la Ministre de l’Enseignement à ce sujet. Retrouvez mon intervention ici.


Malheureusement, ce n’est pas la première fois que la Fédération est pointée du doigt : nous accusons un retard significatif en terme d’intégration des enfants atteints d’un handicap et il est nécessaire de travailler tous ensemble à une meilleure intégration, dans l’intérêt de tous.

Sur environ 3000 enfants bénéficiant d’un programme d’intégration, ils sont seulement 47 à relever du type 2 (selon la typologie valable pour l’enseignement spécialisé, le type 2 s’adresse aux enfants présentant un retard mental léger, modéré à sévère). Soit, moins de 2%! Ce n’est évidemment pas assez !

Aujourd’hui, notre enseignement ne prend pas en compte les capacités personnelles de ces enfants, ne considère pas leur bien-être ou leur intérêt personnel. L’enseignement ordinaire ne convient évidemment pas à tous: je veux simplement que nous laissions la possibilité à ces enfants et à leurs parents de choisir.

Il y a plusieurs mois, à l’occasion d’une visite de terrain, je me suis rendue à l’Ecole Mater Dei qui, depuis des années, organise une classe d’enseignement spécialisée dans un établissement ordinaire. Une expérience enrichissante pour les enfants, pour les enseignants et pour les parents. Ce genre d’initiatives doivent être encouragées et soutenues par les pouvoirs publics afin qu’enfin, nous envisagions notre société de manière inclusive!

 

Voyage à la mer

Une organisation du Conseil Consultatif des Aînés d’Esneux ! N’hésitez pas à contacter Michel Dubois (04/380.93.62)

Visite de terrain: projet « COFCUBES » à Amay!

Ce mardi matin, je me suis rendue à Amay pour découvrir le projet « COFCUBES », développé par l’entreprise d’économie sociale le COF. En se basant sur le principe de réutilisation d’anciens conteneurs maritimes et la transformation en logements, bureaux ou salles de classe, cette entreprise fait figure de pionnière dans le domaine du logement alternatif wallon.

Très compétitifs en terme de qualité, d’isolation et de budget, ces modules intègrent de nombreuses solutions et avantages à court, moyen et long terme. La robustesse des composants (acier Corten) la longévité, le recyclage en fin de vie, la rapidité d’aménagement font de ce concept des atouts à exploiter. De plus, le COF est une entreprise d’économie sociale, qui forme des gens peu qualifiés. Un projet qui veut vraiment le coup!

Lorsqu’on connait les nombreuses difficultés qu’ont de plus en plus de citoyens à trouver un logement, ces modules apparaissent comme des solutions intéressantes, principalement comme alternative aux logements « traditionnels ».

Prochainement, le gouvernement wallon va se pencher sur une modification du plan Habitat Permanent dont l’objectif est notamment de favoriser la réinsertion, dans un logement décent, de personnes résidant en permanence dans un équipement à vocation touristique tel les campings. Ces containers aménagés me paraissent être une belle opportunité afin d’offrir un logement à de nombreuses personnes tout en leur permettant d’accéder à la propriété à moindre coût. Je vais donc interroger le Ministre du Logement sur cette question et étudier les possibilités qui s’offrent à nous.

 


 

 

« Ban glyphosate » une initiative citoyenne pour dire non au glyphosate!

 

« Ban Glyphosate », c’est l’occasion de se mobiliser contre des produits réputés dangereux qui composent les pesticides en vente libre. Cette initiative citoyenne doit récolter un million de signatures en un an pour espérer faire bouger les choses.

Marre des pesticides au glyphosate ? C’est le moment d’agir. En signant « Ban Glyphosate », on peut mettre la pression sur l’Union européenne pour l’inciter à interdire le glyphosate dans les pesticides. « Ban Glyphosate » est une initiative citoyenne européenne (ICE) qui invite les citoyens à protéger les gens et l’environnement des pesticides toxiques. Le but ensuite ? Inciter les États-membres à « interdire le glyphosate », à « réformer la procédure d’approbation des pesticides » et « à fixer des objectifs obligatoires à l’échelle de l’UE en ce qui concerne la réduction de l’utilisation des pesticides ».

Cette ICE est soutenue par différentes organisations comme Greenpeace, Pesticide Action Network, Health and Environment Alliance, Générations Futures, etc.

Ouverture des signatures ce 25 janvier

Tout est en place. À partir de ce 25 janvier, date de lancement officiel, les organisateurs auront un an pour récolter un million de signatures d’au moins 7 États membres différents. C’est l’objectif à atteindre pour que la Commission étudie la proposition. Elle devra alors réagir dans un délai de 3 mois. Elle y apportera une réponse législative ou non. Mais, dans tous les cas, devra justifier sa décision.

Un cancérigène probable

Signer « Ban Glyphosate », c’est l’occasion de se mobiliser contre des produits réputés dangereux. Le glyphosate se retrouve dans de nombreux pesticides comme le RoundUp. Ce produit est reconnu comme « cancérigène probable » par de nombreuses études (dont celle du CIRC, Centre international de recherche sur le cancer), tandis que d’autres chercheurs, comme à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) continuent de fermer les yeux.

C’est ce qui a permis de prolonger l’autorisation du glyphosate pour 18 mois, en juin 2016, en attendant les conclusions du rapport de l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques).

En attendant, chacun peut rendre son herbe plus verte. Le jardinage écologique est à la portée de tous. Il existe une multitude d’alternatives naturelles et saines pour remplacer les pesticides : contre les « mauvaises » herbes, l’oïdium, les fourmis, les blattes… Et il ne faut pas oublier que des règles sont à appliquer lorsqu’on utilise de tels produits.

Les Européens se font entendre

L’initiative citoyenne est un bon moyen pour les citoyens de faire entendre leur voix et de peut-être influer sur les programmes de travail de la Commission, l’exécutif de l’Union européenne. Pour être valide, elle doit suivre une procédure précise et répondre à certaines conditions, notamment, récolter un certain nombre de signatures dans un laps de temps précis.

C’est comme ça que les Européens ont déjà réussi à faire bouger les lignes. Par exemple, suite à l’ICE « L’eau et l’assainissement sont un droit humain! L’eau est un bien public, pas une marchandise! », la Commission s’est engagée à prendre certaines mesures.

 

Bon voeux d’Elio Di Rupo

Vœux du PS 2017

Discours d’Elio Di Rupo

Mesdames, Messieurs,

Chers Amis,

Je vous remercie d’être venus aussi nombreux à cette soirée que j’espère conviviale.

C’est un plaisir de vous retrouver !

Permettez-moi cependant d’être direct et de ne pas tourner autour du pot.

Je commencerai avec un constat qui doit nous préoccuper tous.

Ici et dans d’autres pays européens, la confiance dans les corps intermédiaires de la société – les syndicats, la justice, la police, les médias – régresse à une vitesse vertigineuse.

Les responsables politiques sont particulièrement pointés du doigt.

Un grand nombre de citoyens ont perdu l’espoir de vivre mieux.

L’avenir n’apparaît plus comme une fenêtre ouverte sur des opportunités.

Cette perte de confiance s’est aggravée avec les attentats.

L’insécurité, dans tous les sens du terme, n’a jamais semblé aussi grande.

Ce constat bouscule chacun de nous.

Et nous invite à ne pas fuir notre propre responsabilité. Nous devons remettre en cause certains de nos choix du passé et adapter nos modes d’action.

Cela dit, mes chers amis, nous devons aussi pointer les causes profondes de ce sentiment d’angoisse et d’iniquité chez les citoyens.

Dans les faits, le néolibéralisme tente, depuis près de 40 ans, d’imposer sa logique et sa puissance aux citoyens.

La globalisation de l’économie se poursuit sur un mode presque uniquement libéral, sans égard pour les dimensions sociales et environnementales.

La mondialisation du commerce devait officiellement profiter aux travailleurs du monde entier.

En réalité, elle a poussé outrancièrement les multinationales à se délocaliser et produire à des coûts toujours plus bas.

Il suffit de rappeler Caterpillar ou Ford Genk.

La mondialisation du commerce s’est attaquée à l’Etat providence et à la marche du progrès social.

Ce progrès que les socialistes ont imposé au fil du temps et des luttes sociales.

Face à cette situation, il n’est pas permis de se résigner.

L’opposition des forces progressistes est grande.

Mais elle ne suffit pas.

Dans de nombreux endroits de la planète, des mouvements de citoyens résistent, se lèvent, se réunissent, pour réfléchir à un monde alternatif.

Certains tentent de s’organiser politiquement et c’est à nous de leur tendre la main.

Chers Amis,

La conviction qui m’anime est que le politique doit prendre ses responsabilités.

Il doit se battre pour faire reculer l’injustice et transformer positivement notre société.

Nous devons absolument démontrer que les femmes et les hommes politiques ne se laissent pas dicter leur conduite par le monde de la finance ou par les multinationales.

C’est ce que les citoyens attendent de nous.

C’était aussi le sens de notre combat pour modifier le CETA, le projet de traité commercial avec le Canada.

Ce combat socialiste, nous le menons depuis des années.

Dans cette épreuve de force, nous avons voulu démontrer, tant au niveau de la Wallonie, de Bruxelles-Capitale que de la Fédération Wallonie-Bruxelles que nous en avions assez de la déstabilisation de notre société.

Que nous en avions assez d’être soumis aux diktats du monde économique et financier.

Paul Magnette a porté ce combat avec brio.

La Wallonie, sa société civile, son parlement, son gouvernement ont donné une remarquable leçon de démocratie.

Le PS entend poursuivre son action en s’opposant au TTIP.

Pour l’heure, les négociations sont à l’arrêt, mais nous ne baisserons pas la garde.

Et à l’avenir, chers amis, je peux vous garantir que partout où les socialistes ont un mot à dire, ils feront en sorte que la Belgique soit l’Etat européen le plus vigilant de tous.

Je pense en particulier au mandat qu’elle accordera à la Commission européenne pour négocier les futurs accords commerciaux.

Le PS veillera à la mise en œuvre de politiques commerciales respectueuses des droits fondamentaux.

Le PS usera pour ce faire de tous les moyens relevant des Etats nationaux ou de leurs Régions.

Les droits des travailleurs, des consommateurs, des citoyens passent avant la recherche de profits mirobolants des multinationales.

Soyons donc fiers et ambitieux.

Utilisons tous les leviers pour forcer les responsables européens à faire de l’Union européenne une terre d’avant-garde, un espace qui fait partager ses conditions sociales et environnementales au reste du monde.

Parce que oui : une véritable politique industrielle européenne est possible.

La fin du dumping social est possible.

Une convergence progressive en matière fiscale et environnementale est possible.

C’est à ces projets que le PS travaille intensément en ce moment.

* * *

Mes chers Amis,

A l’iniquité du commerce mondial et des mauvaises mesures européennes, s’ajoute la politique dévastatrice du gouvernement MR N-VA.

Pour rappel : la croissance économique belge est actuellement l’une des plus faibles de la zone euro !

La Belgique est devenu le seul pays européen, avec le Portugal et la Grèce, ou le pouvoir d’achat des travailleurs a diminué.

Merci Charles Michel !

Après les économies démesurées en soins de santé, le gouvernement « N-VA N-VA » a déposé cette semaine un projet de loi qui réduira gravement le financement de la sécurité sociale.

Je n’exagère pas quand je dis que depuis la Deuxième guerre mondiale, nous n’avons jamais connu un gouvernement aussi destructeur des protections sociales.

Aussi dévastateur.

Pourtant, notre sécurité sociale a permis à notre pays de résister aux pires conséquences de la crise financière et banquière.

Le gouvernement de Charles Michel semble l’oublier.

Il fait voler en éclat des garanties sociales qui soutenaient les citoyens dans leurs épreuves quotidiennes.

Toutes ces mauvaises mesures accentuent le désarroi des citoyens.

Une autre politique, plus sociale, plus juste, plus efficace est possible !

Face au démantèlement de notre sécurité sociale et de nos services publics, le PS propose « le bien-être garanti » pour tous les citoyens.

On mesure aujourd’hui la différence abyssale qui existe entre un gouvernement sans les socialistes et un gouvernement avec les socialistes.

Un gouvernement sans les socialistes méprise les travailleurs, écoute les lobbies économiques et désintègre la sécurité sociale. Un gouvernement avec les socialistes cherche avant tout à créer de l’emploi, à protéger les citoyens et à consolider la sécurité sociale.

Dans un monde où l’insécurité sous toutes ses formes inquiète légitimement nos concitoyens, les socialistes se battront pour préserver cette solidarité concrète et humaine qu’est la sécurité sociale.

Nous démontrerons à nos concitoyens qu’il n’y a pas de fatalité, de voie sans issue, de « marche inexorable » comme disent les néolibéraux.

Il y a des choix politiques à faire et des actions à mener !

Mes chers Amis,

Ces derniers jours, j’étais sidéré.

Un Secrétaire d’Etat diffuse impunément sur les réseaux sociaux des graphiques faux, et il se vante d’expulser massivement des migrants.

C’est une ignominie.

Je suis indigné de constater, dans un Etat démocratique comme le nôtre, que le gouvernement fédéral traite par le mépris le pouvoir judiciaire.

Cette Justice qui manque de moyens financiers.

Cette Justice qui, tout au contraire d’être « coupée des réalités », se penche chaque jour sur les maux de notre société, répare un dommage, confie la garde d’un enfant, rétablit la sérénité après un vol ou une agression, réinsère un détenu…

En ne respectant pas le 3ème pouvoir constitutionnel, quel signal la coalition MR N-VA donne-t-elle à nos concitoyens, aux jeunes en manque de repères ? Quelles valeurs défend-elle ?

Un gouvernement qui refuse d’appliquer une décision de justice s’engage dans une voie dangereuse : celle qui consiste à altérer gravement les droits des citoyens.

Pour faire simple, c’est à Charles Michel de dire : Monsieur le Secrétaire d’Etat, conformez-vous aux décisions de Justice de notre pays ! Et basta !

Le respect de l’état de droit ne se négocie pas !

Chers Amis,

Lors de notre combat pour changer le CETA, vous avez comme moi ressenti l’énergie positive que cet engagement a suscité.

Une énergie qui nourrit la lutte pour une société plus juste et équitable.

C’est ce que j’ose appeler l’énergie socialiste.

Cette même énergie socialiste nous encourage pour construire un futur plus serein, plus harmonieux.

Oui, le PS n’est pas uniquement un parti de critique et de contestation.

C’est un parti capable de s’indigner mais surtout c’est un parti constructif, positif, qui veut changer la réalité.

La première priorité du Parti socialiste, c’est l’emploi.

Vous le savez, même s’ils sont en diminution, les chiffres du chômage restent inacceptables.

C’est l’une des raisons, mais pas la seule, pour laquelle nous proposons d’expérimenter, partout où c’est possible, la réduction du temps de travail avec embauche compensatoire.

Des expériences sérieuses sont menées avec succès à l’étranger et c’est le PS qui les introduit chez nous et qui va les amplifier.

Nous avons également voulu montrer que la solidarité fonctionne de manière concrète. Qu’elle profite à chacun.

Notamment par le soutien aux initiatives d’économie collaborative de l’Asbl Coopso.

Plus de 5.800 familles se sont inscrites au programme d’achat groupé d’énergie et économiseront en moyenne 180 euros par an sur leur facture.

Plus de 200 familles ont bénéficié de réductions sur le prix du matériel scolaire grâce au projet pilote d’achat groupé lancé à Charleroi et à Herstal.

En 2017, nous amplifierons ces actions de solidarité concrète dans nos 14 fédérations et nos 555 sections locales actives en Wallonie et à Bruxelles.

Nous voulons en effet des solutions concrètes et justes pour tous les citoyens, qu’ils soient jeunes ou âgés, travailleurs salariés, travailleurs indépendants ou fonctionnaires. Qu’ils soient demandeurs d’emploi, pensionnés, malades, moins valides.

Au Parlement fédéral, sous la houlette de Laurette, nous avons formulé pas moins de 200 propositions positives.

Nous proposons par exemple un prélèvement plus juste sur les grandes fortunes, une imposition plus significative des plus-values boursières.

Nous voulons aussi instaurer plus d’équité salariale dans les entreprises en limitant le salaire des grands patrons à maximum 20 fois le salaire du travailleur le moins bien payé.

Le patron devra augmenter les plus bas salaires s’il veut revaloriser sa propre rémunération.

Nous voulons également offrir un bonus pour les gens qui continuent à travailler au-delà d’un certain âge, plutôt que d’utiliser la sanction.

Nous voulons aussi octroyer des allocations de chômage aux travailleurs indépendants qui doivent arrêter leur activité de façon involontaire – nous y reviendrons dans les conclusions du Chantier des idées.

Chers Amis,

Permettez-moi encore une dernière considération.

En ces temps troublés, les élus, les mandataires publics, se doivent, plus que jamais, de montrer l’exemple en termes d’éthique.

Mes chers Amis,

Nous devons rendre l’espoir aux citoyens.

Nous pouvons le faire car nous représentons la grande alternative progressiste et généreuse.

En affirmant nos valeurs, avec notre expérience, avec toute notre force de proposition, nous sommes l’avenir et l’espoir.

Il n’y a pas de raison que les citoyens continuent à courber l’échine devant les riches et les puissants.

Il n’y a pas d’avenir dans la compétition de tous contre tous.

C’est pourquoi 2017 sera l’année d’un nouvel espoir.

Notre Chantier des idées se termine.

Nous allons mettre en avant de nombreuses propositions concrètes, réalistes, progressistes.

Nous allons ramener la justice sociale et l’espoir dans notre pays.

Avec tous les militants du PS, nous allons démultiplier notre action partout en Wallonie et à Bruxelles.

Vous pouvez compter sur mon engagement et ma détermination.

A toutes et tous, je souhaite une excellente année 2017 !