Après de nombreux contacts, le Cabinet Demotte vient d’octroyer 3000 euros de subsides au carnaval de Tilff. Une belle victoire pour le folklore et pour la commune !!
Question écrite destinée à Monsieur le Ministre de l’Environnement, de la Transition écologique, de l’Aménagement du territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
En 2015, votre prédécesseur avait annoncé un vaste plan visant à redynamiser l’ensemble du réseau cyclable du RAVeL. Ainsi, le Ministre annonçait l’aménagement prioritaire des chaînons manquants.
Selon diverses informations reprises dans la presse, l’aménagement du RAVeL de l’Ourthe à travers ses chaînons manquants étaient envisagé.
Or, à l’heure actuelle, on peut identifier plusieurs chaînons manquants sur la commune d’Esneux :
– Sur le tronçon Hony-Fêchereux : comme vous le savez, un permis d’urbanisme avait été refusé pour l’aménagement du RAVeL en bordure de l’Ourthe puisque cette zone est située en zone Natura 2000. La traversée du village de Hony se fait donc, toujours actuellement, via une liaison sur les voiries locales.
Si cette solution est acceptable, il est nécessaire d’améliorer la signalisation et d’apporter quelques aménagements afin de sécuriser cette traversée, qui représente plusieurs dangers pour les usagers à vélo.
Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur ces différents travaux ?
Alors que le budget consacré aux aménagements pour l’ensemble du territoire était, pour l’année 2015, de 5,5 millions, qu’en est-il pour les années 2016 et 2017 ?
De plus, la Province de Liège a mis en place le réseau « Points nœuds » qui permet aux cyclotouristes de découvrir le réseau RAVeL. Une collaboration a-t-elle eu lieu avec la Région pour la mise en place de ce maillage ?
Réponse
Les 3 chainons manquants au RAVeL de l’Ourthe situés sur le territoire de la Commune d’Esneux seront bien résorbés. Pour ce qui est de la traversée de Hony et de la boucle de l’Ourthe, le cheminement existant par des voiries communales peu fréquentées sera balisé. En ce qui concerne la traversée du centre d’Esneux, les aménagements de sécurisation de la route régionale et de continuité du RAVeL seront réalisés dans le cadre de la rénovation du centre d’Esneux prévue dans le PCDR.
En matière de budget RAVeL je confirme à l’honorable membre que depuis 2015 jusqu’à ce jour ce sont plus de 20 millions d’euros qui ont été engagés dans le cadre du Plan RAVeL, au travers d’une réservation budgétaire annuelle de 8 millions depuis 2016, laquelle sera prolongée en 2018 et 2019.
Enfin l’administration régionale a bien été concertée dans le cadre du projet « points noeuds » développé par la Province de Liège.
Question écrite à Monsieur le Ministre de l’Environnement, de la Transition écologique, de l’Aménagement du territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
Ce lundi 2 octobre, lors d’une conférence de presse organisée à la commune d’Esneux, Monsieur le Ministre fédéral des transports annonçait qu’il honorerait bien la convention signée en 2009 entre la commune d’Esneux, le Service Public de Wallonie et la Société Infrabel et relative à la suppression de trois passages à niveaux. Cette convention concernait la suppression du passage à niveau n°10 avec la création d’un passage sous voies pour piétons et cyclistes, l’adaptation des rampes et escaliers d’accès, des quais, du parking de la gare et du RAVeL.
Comme vous le savez, ces travaux étaient nécessaires à la réalisation de l’ensemble du chantier, qui concerne le remplacement complet du Pont de Tilff.
Monsieur Bellot annonçait également lors de cette conférence de presse que cette décision serait soumise rapidement au SPW, afin que ceux-ci soient informés officiellement. Monsieur le Ministre, vos services sont-ils informés de cette décision ? Une coordination est-elle en place entre INFRABEL et le SPW afin que les travaux soient coordonnés ?
Confirmez-vous le début des travaux pour le printemps 2018 ou les travaux relatifs au Pont, menés sous la houlette du SPW commenceront-ils avant ?
Réponse
Suite à la convention signée par les différentes parties concernant la réhabilitation du pont de Tilff, la Wallonie a réservé les montants budgétaires de la partie qui lui incombe budgétairement depuis 2016.
Pour rappel, le montant total des travaux s’élève à près de 15 millions d’euros TVAC dont plus de 7,2 millions d’euros à charge de la Wallonie et plus de 7,2 millions d’euros TVAC également pour Infrabel, le reste étant à charge de la commune.
Lors de la précédente législature, j’ai réussi à trouver, après beaucoup de discussions, un consensus au travers d’un projet finalement accepté par tous.
Après une étude conjointe en parfaite collaboration entre le SPW, la commune et Infrabel, le projet précis correspondant à cette solution a reçu un permis d’urbanisme début de cette année.
J’ai été informé de manière plutôt informelle qu’Infrabel avait bien repris les budgets pour le pont de Tilff, après que la presse ait annoncé l’inverse en septembre dernier.
En outre, alors qu’une conférence de presse commune aurait été plus conforme à l’esprit collaboratif qui a prévalu dans ce dossier, je regrette que le Ministre Bellot ait décidé de faire une sortie – individuelle – dans la presse en annonçant qu’Infrabel a finalement bien incorporé le projet du pont de Tilff dans son programme d’investissement ferroviaire.
Cette décision respecte enfin l’engagement pris envers la Wallonie et va permettre la réalisation de ce dossier, ce qui est le plus important.
Au-delà de la communication, la réservation budgétaire d’Infrabel devrait être officiellement confirmée prochainement. Le retard de cette confirmation a quelque peu retardé l’approbation du marché conjoint, mais il apparait qu’en fonction des dernières étapes administratives et des conditions météorologiques, les travaux de cet important chantier pourraient encore débuter avant la fin de cette année ou, au plus tard, au début 2018.
Il s’agit d’un marché unique de travaux, conjoint entre les divers partenaires techniques dont principalement le Service public de Wallonie et Infrabel, lesquels travaillent en bonne collaboration.
Il y a plusieurs jours, la presse relayait notre inquiétude de voir le passage à niveau supprimé. Or, sans cette suppression, c’est tout le projet du pont de Tilff qui était remis en question. Le 3 octobre, le Ministre fédéral Bellot confirmait qu’il respecterait bien les engagements d’Infrabel et qu’un budget de 6 millions serait débloqué à cet effet.
Ce mercredi 27 septembre, rendez-vous au skate park de Tilff pour une nouvelle édition de l’Esneux Street Contest.
Au programme: Compétitions de skate, de roller, de bmx ou de trottinette mais aussi dj, démo break dance, grimages, vente de tee-shirt, stands de prévention,…
Questions écrites à Messieurs les Ministres Di Antonio et Collin
Question à Monsieur Di Antonio, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal
La Bernache du Canada, cette grande oie typée d’environ 1 mètre, herbivore, est une espèce d’oiseau d’eau introduite en Angleterre dès le XVIIe siècle comme oiseau d’agrément. C’est ensuite à des fins cynégétiques que s’est poursuivie son introduction à travers toute la Grande-Bretagne, puis dans de nombreux pays d’Europe tout au long du XXe siècle.
Sa longévité, la très bonne réussite de sa reproduction, sa grande adaptabilité, la présence de biotopes favorables à son développement, ont contribué au succès de son implantation. À l’heure actuelle, sa population européenne est estimée à environ 160. 000 individus et sa population est en augmentation.
Il semblerait que sa présence soit néfaste pour l’homme (pollution des eaux de baignade, réduction des productions fourragères, dégradation des prairies ou des espaces verts, transmission potentielle de maladies à l’homme) mais qu’elle ait également des impacts sur la flore et les autres espèces d’oiseaux. Confirmez-vous ces impacts sur la nature, l’environnement et la biodiversité?
Ce 20 juin dernier, une campagne de régularisation de l’espèce a été lancée sur l’Ourthe.
Or, plusieurs plaintes auraient été déposées auprès de vos services et des témoins parlent de méthodes très violentes.
Monsieur le Ministre, le bien-être animal doit évidemment guider toutes nos actions. Si le Département Nature et Forêt juge qu’une campagne de régulation est nécessaire, nous pouvons l’accepter mais celle-ci doit évidemment s’opérer dans le respect des animaux.
Selon les dispositions prévues par l’article 31/3 de l’arrêté du 27 novembre 2002 relatif à la destruction de certaines espèces de gibier, les conditions de destruction de la Bernache sont les suivantes : « 1° par armes à feu chargées de cartouches à balle ou à grains métalliques, avec ou sans leurres ou appelants, sauf dans les espaces verts, parcs et jardins publics; 2° par neutralisation des œufs; 3° par capture, à l’exclusion de l’usage de filets, et par injection de produits euthanasiques, à la condition que celle-ci se fasse par un médecin vétérinaire; 4° au moyen d’oiseaux de proie légalement détenus; 5° au moyen de chiens. »
Monsieur le Ministre, les dispositions légales ont-elles bien été respectées ?
Une concertation avec votre collègue en charge de la conservation de la Nature a-t-elle eu lieu ? Confirmez-vous que les méthodes utilisées soient les plus respectueuses possible du bien-être animal ? Une enquête a-t-elle eu lieu suite aux nombreuses accusations évoquées ?
Enfin, on parle de plusieurs centaines d’animaux qui ont ainsi été euthanasiés. N’aurions-nous pas pu agir en amont, pour éviter d’en arriver à cette situation extrême d’euthanasie ?
Des contrôles systématiques et préventifs vont-ils désormais être réalisés afin de gérer cette population de bernache ? Il semble effectivement interpellant que les populations n’aient pas été maintenues dans des limites acceptables de façon douce, en intervenant à de nombreuses reprises à très petite échelle.
Réponse
L’augmentation des populations de bernaches du Canada peut avoir des conséquences néfastes notamment sur l’environnement. En effet :
Bien que protégée par son statut au regard de la Directive oiseaux, elle est qualifiée d’invasive et reprise dans la liste noire de la « Belgian Biodiversity Platform ». L’espèce est actuellement en pleine expansion et se trouve un peu partout en Wallonie.
Dans ce cadre, la régulation des espèces invasives relève des compétences du Ministre de la Nature. Il lui appartient de mettre en place les mesures nécessaires, et de suivre leur mise en œuvre. Ce faisant, il sera mieux à même de répondre aux questions sur la campagne qui a été menée, d’autant qu’une question similaire lui a été posée (question écrite n° 642).
Question à Monsieur Collin, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité et du Tourisme
La Bernache du Canada, cette grande oie typée d’environ 1 mètre, herbivore est une espèce d’oiseau d’eau introduite en Angleterre dès le XVIIe siècle comme oiseau d’agrément. C’est ensuite à des fins cynégétiques que s’est poursuivie son introduction à travers toute la Grande-Bretagne, puis dans de nombreux pays d’Europe tout au long du XXe siècle.
Sa longévité, la très bonne réussite de sa reproduction, sa grande adaptabilité, la présence de biotopes favorables à son développement, ont contribué au succès de son implantation. À l’heure actuelle, sa population européenne est estimée à environ 160. 000 individus et sa population est en augmentation.
Il semblerait que sa présence soit néfaste pour l’homme (pollution des eaux de baignade, réduction des productions fourragères, dégradation des prairies ou des espaces verts, transmission potentielle de maladies à l’homme) mais qu’elle ait également des impacts sur la flore et les autres espèces d’oiseaux. Tout d’abord, confirmez-vous ces impacts pour la nature ? Peut-on considérer cette espèce comme invasive ? Un recensement a-t-il été effectué par le Département Nature et Forêt ? L’évaluation s’est-elle concentrée sur l’Ourthe ou sur l’ensemble de la Wallonie ? A partir de quel seuil des mesures de régulation doivent-elles être prises ?
Ce 20 juin, une campagne d’éradication de l’espèce a été lancée sur l’Ourthe, à Esneux et dans le parc de la Boverie, à Liège. Cette campagne est-elle spécifique à ces deux sites ou est-elle réalisée dans toute la Wallonie ?
Selon les dispositions prévues par l’article 31/3 de l’arrêté du 27 novembre 2002 relatif à la destruction de certaines espèces de gibier, les conditions de destruction de la Bernache sont les suivantes : « 1° par armes à feu chargées de cartouches à balle ou à grains métalliques, avec ou sans leurres ou appelants, sauf dans les espaces verts, parcs et jardins publics; 2° par neutralisation des œufs; 3° par capture, à l’exclusion de l’usage de filets, et par injection de produits euthanasiques, à la condition que celle-ci se fasse par un médecin vétérinaire; 4° au moyen d’oiseaux de proie légalement détenus; 5° au moyen de chiens. »
Il semblerait, dans ce cas précis, qu’un vétérinaire ait procédé à l’euthanasie des bernaches. D’autres solutions ne peuvent-elles pas être envisagées et privilégiées ?
Enfin, on parle de plusieurs centaines d’animaux qui ont ainsi été euthanasiés. N’aurions-nous pas pu agir en amont, pour éviter d’en arriver à cette situation extrême d’euthanasie ?
Des contrôles systématiques et préventifs vont-ils désormais être réalisés afin de gérer cette population de bernache ? Il semble effectivement interpellant que les populations n’aient pas été maintenues dans des limites acceptables de façon douce, en intervenant à de nombreuses reprises à très petite échelle.
Réponse
J’ai répondu en séance plénière du Parlement wallon du 28 juin 2017 à la question d’actualité formulée par Monsieur Patrick Prévot portant sur ce thème. J’invite l’honorable membre à prendre connaissance de ma réponse dans le compte rendu analytique de cette séance.
Article paru dans SudPresse le 7 juillet 2017
Question orale à Monsieur Collin, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports
Monsieur le Ministre, je reviens dans ce dossier puisque, bien que je mette des espoirs nourris pour la reprise du site et pour que les dossiers qui sont en cours de reprise puissent mener leur chemin et aboutir, je souhaitais néanmoins vous interroger sur les missions actuelles qui sont à charge de la Région. Une convention lie notamment la Région à la commune pour assumer des charges de propriétaires. On sait que la situation se détériore sur le site, principalement avec toutes les pluies que l’on a pu connaître au cours des dernières semaines. Je peux vous dire qu’au niveau de la toiture, elle est en souffrance.
Je le dis pour l’historique : à ma demande, vous avez directement accepté de venir vous rendre compte sur le terrain de l’état dans lequel se trouvait ce site qui était récréatif, ludique et touristique à l’époque. L’entretien quotidien devait être assuré par la Région. À l’issue d’une rencontre avec les autorités communales il y a plusieurs semaines, Immowal qui a, à ce stade, la gestion du dossier a rappelé combien l’entretien du site est nécessaire pour une future reprise. Plusieurs dommages ont été constatés.
Comme vous avez pu vous en rendre compte en visitant, les choses n’ont fait que s’aggraver : des arbres poussent sur le site au sein des infrastructures, des toits fuient en de nombreux endroits. Les dégâts causés par cet abandon sont préjudiciables. Il est important de procéder le plus rapidement possible aux travaux, c’est ce que vous évoquiez il y a environ un mois.
Pourriez-vous m’assurer que la Région va assumer ses tâches de propriétaire ? Si oui et c’est surtout cela l’objet de ma question, pour quand ces travaux d’entretien sont-ils prévus ? Les travaux semblent tarder. C’est pour cela que je me permets d’insister, ce n’est pas pour pointer une quelconque responsabilité, c’est surtout pour ne pas mettre à mal la réhabilitation du site par une entreprise, qu’elle soit privée ou en partie publique. En tout cas, il est nécessaire et important d’agir le plus rapidement possible en bon père ou en bonne mère de famille. En parallèle du travail qui est en cours, du travai d’investigation que mène Immowal, il est urgent de procéder à l’entretien et à l’étanchéisation, notamment de la toiture. J’en appelle de ce point de vue là à l’urgence parce que la situation ne fait que s’aggraver et qu’il est urgent que des fonds soient débloqués rapidement.
Réponse
Madame la Députée, lors de mes réponses précédentes à vos questions sur le redéploiement du site des Prés de Tilff, j’ai rappelé ma volonté de voir la Wallonie, via Immowal, placer parmi ses priorités le redéploiement des Prés de Tilff. J’ai également rappelé l’état d’avancement du dossier dans le chef d’Immowal, le directeur des opérations, avançant en parallèle sur plusieurs fronts, avec notamment la constitution du dossier de base du projet, les contacts avec différents prospects intéressés par la valorisation du site, la collaboration avec le Commissariat général au tourisme pour mettre en oeuvre les opérations d’assainissement du site évoquées lors de ma visite.
Sur ce dernier point tout particulièrement, le CGT prépare un marché portant sur la mise au repos du bâtiment principal, soit des travaux de réparation des trous en toiture et la pose de panneaux à l’arrière des vitres cassées. Ces travaux devraient être effectués avant fin 2016.
Immowal, pour le compte du CGT, prépare un marché de services à confier à un auteur de projets ou à bureau d’études externe, portant notamment sur l’audit sanitaire des différentes constructions, les aménagements extérieurs, notamment les jeux et l’installation technique, l’opportunité de réaliser les travaux plus larges d’assainissement préalables à la recherche d’investisseur, le nettoyage des différents bâtiments, les équipements extérieurs et les abords, l’élagage et les coupes diverses sur base d’une analyse environnementale préalable. Il a été décidé par le CGT d’externaliser ce marché, les moyens internes ne permettant pas de le préparer dans des délais suffisamment courts. L’objectif est de disposer d’un diagnostic étayé qui permette de prendre en toute connaissance de cause les options en termes d’assainissement du site au regard des possibilités de développement ultérieur.
En parallèle à ce marché de services, l’idée serait également de réfléchir, au sein d’un comité de pilotage incluant notamment la commune, le CGT, Immowal et avec le bureau d’études choisi, à une réappropriation partielle du site au plus vite par l’implantation d’équipements légers et de modalités de gestion souple.
Enfin, en parallèle à ces travaux, Immowal mènera les démarches nécessaires à l’émergence d’un projet pérenne pour la valorisation du site.
Mme Morreale – Je dois vous dire que parfois la lourdeur administrative m’étonne. Particulièrement dans ce cas où l’on demande juste de mettre une bâche sur le toit et d’élaguer. Vous avouerez avec moi que les processus internes qui nécessitent de pouvoir placer ou de pouvoir entreprendre des démarches pour pouvoir procéder à ces travaux qui sont pourtant très simples doivent prendre des mois et des mois. C’est vraiment gênant, parce que c’est un site public, un site de la Région et que la pluie n’attend pas, par exemple, que le marché de services soit passé. Pour des questions notamment d’urgence, impérieuses, qui sont liées à des dégradations du toit, cela me semblerait quand même de bon sens de venir y installer une bâche sans attendre un marché de services.
Cela dit, je me plie aux règles légales évidemment, mais je m’étonne qu’il faille autant de temps.
M. Collin – Je peux comprendre votre réaction, mais je la comprendrais alors encore mieux si l’on replace cette problématique dans la durée et si vous me dites depuis quand le site est à l’abandon.
Mme Morreale – Le site est à l’abandon depuis cinq ans et le toit fuit depuis une année et demie environ. Ce que j’essaie de vous dire, c’est que je n’ai vraiment pas envie d’imputer une responsabilité. Au contraire, vous êtes celui – je vous le dis – qui avez pris le dossier à bras-le-corps. Vous le savez d’autant plus que vous connaissez l’historicité. Je le redis une deuxième fois si vous le souhaitez, mais vous avouerez avec moi que se dire qu’il faut un an pour mettre une bâche sur un toit, c’est quand même un peu ennuyeux.
Question orale à Monsieur le Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l’Action sociale et du Patrimoine
En janvier 2015, le SPW, Infrabel et les auteurs de projet ont présenté le projet d’aménagement du pont-passerelle de Tilff et de ses abords aux membres du conseil communal et de la Commission Consultative de l’Aménagement du Territoire et de la Mobilité d’Esneux. Le permis a été octroyé par un fonctionnaire délégué dans le courant du mois de mai 2016.
Après plusieurs mois d’attente et après la rédaction du cahier des charges, l’ouverture des offres a eu lieu le 15 mai et plusieurs offres ont pu être réceptionnées.
Monsieur le Ministre peut-il me préciser quand le SPW pourra attribuer le marché ? Confirmez-vous la date du début des travaux, à savoir, dans le courant de l’année 2017 ?
Enfin, les commerçants s’inquiètent de la fermeture éventuelle du pont. Dans le cadre de ces travaux, pouvez-vous me préciser combien de temps le pont sera-t-il totalement fermé ?
Réponse
Actuellement, la Direction des Routes de Liège de mon administration analyse la régularité des offres des différents soumissionnaires, et ce avec les différents cocontractants.
Cette analyse peut durer plusieurs semaines (analyse minutieuse, questionnement de services spécialisés, questionnement des soumissionnaires, des cocontractants, établissement du rapport, etc.).
Une fois le rapport et la décision motivée d’attribution établis, le dossier pourra être approuvé et engagé budgétairement par les divers donneurs d’ordres dont principalement la Wallonie, Infrabel et la commune d’Esneux.
Si toutes les étapes technico-administratives se déroulent correctement, les travaux pourront démarrer cette année.
En ce qui concerne le pont actuel, conformément aux conditions concertées avec la commune d’Esneux, une fermeture du trafic de deux mois maximum est prévue au cahier des charges.